À mi-chemin entre le travail au bureau et le télétravail, le travail hybride gagne du terrain. Un nouveau mode de fonctionnement qui séduit bon nombre d’entreprises et de salariés, pour lequel il convient de s’organiser.
Présentiel, télétravail et travail hybride
Sans chercher bien loin, la principale différence entre le travail en présentiel et le télétravail est la localisation géographique. D’un côté, l’activité s’effectue dans une entreprise ou des bureaux partagés, au milieu de collaborateurs appartenant à un même ensemble. De l’autre, le travail s’effectue à domicile ou depuis un point lié à un déplacement, voire un choix de vie. Lorsque le télétravail s’effectue à partir de différents endroits, on parle de travail nomade.
D’un point de vue juridique, le salarié en télétravail est tenu de respecter les règles et les instructions de son patron, avec un objectif de résultat défini en amont. Les horaires, en outre, peuvent être libres ou fixes, selon les modalités de travail définies avec l’employeur.
Le télétravail ne doit pas être confondu avec le travail à domicile. Ce dernier concerne les travailleurs indépendants, freelancers et micro-entrepreneurs qui travaillent comme ils l’entendent : sur les tâches comme au niveau des horaires.
Le télétravailleur bénéficie, en contrepartie de son travail, tout comme ses collègues, de congés payés, d’un droit au chômage, d’indemnités de retraite et, bien évidemment, d’une rémunération.
Lorsque télétravail et présentiel convergent, le travail hybride apparaît. Cette notion, si elle a toujours existé dans les entreprises, a pris tout son sens avec la crise du Covid-19. Alors que bon nombre d’entreprises avaient été contraintes de faire travailler leurs salariés depuis leur domicile pendant les confinements successifs, le retour au bureau s’est opéré… avec de nombreuses modifications et un changement de cap pour certains.
Aujourd’hui, le travail hybride s’inscrit comme un nouveau mode de fonctionnement, capable de s’adapter à chacun en fonction de ses activités, responsabilités et contraintes. Managers et collaborateurs trouvent ainsi leur rythme et s’accordent sur le rôle de chacun, les moyens à disposition pour se rencontrer, physiquement ou virtuellement, et les outils de partage.
Quels outils pour faciliter le travail hybride ?
Les avancées technologiques et les outils à disposition des entreprises ont grandement facilité l’instauration du travail hybride. En premier lieu, nous connaissons tous Zoom qui, confinement oblige, est entré dans les foyers comme dans le milieu professionnel par la grande porte. Citons également Smart Gallery et, bien évidemment, Microsoft qui permet de relier autant de collaborateurs que souhaité dans Teams Room.
Pour rendre l’expérience de partage plus agréable, Studio KOH a lancé un écran à 360° doté de quatre caméras grand angle, le tout relié à des microphones capables de suivre la voix. Microsoft, de son côté, exploite le metaverse d’entreprise avec Mesh for Microsoft Teams qui permet les interactions dans le monde virtuel par le biais d’avatars…
Du côté des outils de partage et de gestion de projet, Slack (groupe Salesforce) gagne du terrain avec des fonctionnalités d’interactions asynchrones.
Au niveau de l’organisation des réunions, dans le domaine du travail hybride, Microsoft et Google proposent de belles avancées avec l’optimisation des meetings des équipes hybrides. Aujourd’hui, les calendriers des deux géants de l’informatique permettent de distinguer l’endroit duquel on travaille chaque jour de la semaine.
Les exemples mentionnés ci-dessus ne sont que quelques illustrations des outils et moyens à la disposition des entreprises et des professionnels pour optimiser le fonctionnement en travail hybride. Il en existe bien d’autres et les progrès sont en cours. NS Partner vous accompagne pour définir, avec vous, les moyens et outils à implémenter pour tirer parti du travail hybride pour chaque collaborateur concerné. Et si nous prenions le temps d’en discuter ensemble ?